Time Goes By... ¤ PV

Kennedy Sawyer & Alicia Taylor

Un donut au chocolat à la main et une boite entière de cette même pâtisserie sous le bras, Kennedy pénétra dans la bibliothèque. Pour le travail elle avait besoin de faire des recherches, ce qui était, on ne peut plus barbant. Du coup elle avait prévu de quoi tenir le coup et se remonter le moral. D’autant que même si le bâtiment en lui-même était très beau, l’endroit n’était pas le préféré du génie. Elle préférait nettement le petit restaurant dans la rue d’en face, avec son gâteau à la crème. A cette simple pensée, la brunette croqua avec appétit dans son beignet. Heureusement qu’elle avait pensé à prendre de quoi manger, se dit-elle. Key savait par contre qu’elle ne trouverait jamais son chemin dans ce labyrinthe de livres. Il lui faudrait de l’aide. Tournant plusieurs fois sur elle-même, l’asiatique détecta assez rapidement la personne qu’il lui fallait. Une jolie blonde assise derrière un grand bureau. Et qui semblait plongée dans quelque chose de très intéressant. D’un pas sautillant, la critique gastronomique rejoignit le bureau.

« Bonjour ! »

Dit-elle la bouche pleine. Mais comment arrêter une seule seconde de mâcher ces petites merveilles au goût sucré ?! Tout ce chocolat, cet or marron recouvrant un gâteau moelleux et parsemé d’étoiles blanches et roses qui pétillant sur la langue. C’était bien trop bon pour y renoncer le temps d’une phrase.

« Je cherche tout ce que vous avez sur la cuisine italienne ! »

Le génie offrit en prime un immense sourire à la blondinette qu’elle trouvait très jolie. Elle devait bien avoir un petit vœu cette demoiselle. Mais elle s’en inquiéterait plus tard. Le travail en premier. Kennedy devait tester plusieurs restaurants dans Little Italy et pour faire cela bien, elle devait d’abord se renseigner sur les produits, les recettes et traditions culinaires. Après tout elle ne connaissait pas ce pays et ne pourrait juger réellement sans un minimum de connaissance ! Elle emmènerait probablement Nathalia et Jake avec elle, ils seraient habitués et puisque le journal payait, la belle aurait eu tort de ne pas en profiter pour rendre hommage à sa maitresse et à ses magnifiques yeux couleur grenadine. Cela lui donna d’ailleurs très soif. Il faudrait aussi qu’elle trouve une fontaine pour prendre n grande rasade d’eau. C’était le problème avec les donuts. Cependant cela valait bien le coup ! Attendant que l’employée du bâtiment lui réponde, Key posa sa boite de friandises sur le bureau et bloquant celui qu’elle avait entre ses dents, elle en sorti un nouveau et le tendit à la blonde. Elle lui dit alors avec une grande familiarité.

« Tiens tu en veux un ! Le sucre c’est très bon quand on doit travailler, cela améliore les capacités du cerveau, et puis c’est du chocolat ! Sinon j’ai d’autres goûts si tu préfères. »

Elle avait sorti son propre gâteau pour parler et croqua de nouveau goulument dedans à la fin de sa phrase, les yeux brillants de plaisir. Kennedy offrit également un grand sourire à la jeune femme.

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Alicia était fière d’elle. Elle avait réussi en un temps record à classer par catégorie et auteur tous les livres qui avaient été rendus la veille par les usagers, sans se tromper. Elle avait également réussi à ne pas trop se perdre dans les différents recoins de la bibliothèque au moment de les ranger, ni à ne pas se prendre une pile de livres sur la tête contrairement aux premiers jours où elle avait intégré son nouveau job. Une fois le dernier livre rangé dans le rayon Histoire, la fée regarda sa montre et se rendit compte qu’il lui restait encore un peu de temps avant que sa supérieure revienne de sa pause et lui redonne du travail. Elle en profita pour faire un détour par une allée où elle alla chercher un livre de Contes qu’elle avait repéré deux jours plus tôt. La couverture un peu épaisse, illustrée avec différentes créatures magiques dont des fées aux ailes d’or. Elle s’installa à son bureau et commença à le feuilleter, tout en repérant les chapitres qui l’intéressaient. Elle s’était mise en tête de connaître toutes les différentes représentations que les humains ont de son espèce et de les comparer aux fées qu’elle côtoyait. Elle mit ses fausses lunettes de bibliothécaire sur le bout de nez et se plongea dans ses contes.
Elle était au milieu du conte de la Belle au Bois Dormant, et plus particulièrement au moment où les sept fées donnent un don à la petite princesse, quand une jeune femme aux yeux en amandes avec un beignet dans la bouche interpella Alicia et lui demanda avec un grand sourire toute la littérature sur la cuisine italienne. La fée ferma son livre et répondit elle aussi tout sourire :

« Si vous voulez bien patienter deux petites minutes, je prends toutes les références nécessaires pour votre demande »

« Et surtout le numéro des allées avec un plan de la bibliothèque ! » pensa t’elle très fort.

Alors qu’elle notait tout sur son petit plan, la brune lui proposa un beignet au chocolat tout en vantant les vertus de cette gourmandise. Elle lui demanda même si elle voulait un autre goût ! Depuis qu’elle était revenue dans le monde des humains, sa gourmandise avait augmenté et les donuts faisaient partie des cochonneries dont elle aimait se gaver. Alicia qui avait déjà regardé du coin de l’œil la boite à beignet, en avait repéré un de couleur rose avec des petites décorations de toutes les couleurs. Il l’attirait tellement qu’elle lui demanda d’un air un peu gêné mais plein d’envie :

« Est-ce que je pourrais avoir le rose ? J’en ai jamais gouté de cette couleur la ! Ils sont bons ? »

Sur ces mots, elle prit son livre de contes (au cas où un de ses collègues aurait l’idée d’aller le ranger), son carnet avec les références des livres, les numéros des allées et le plan de la bibliothèque, et invita l’asiatique à la suivre à travers son labyrinthe, tout en espérant ne pas se perdre une nouvelle fois.

Oui Kennedy avait bien deux minutes à accorder à la demoiselle pour que cette dernière lui trouve ce qu’elle avait demandé. Bien que peu habitué aux humains, la jeune femme connaissait la patience. Il lui en avait fallu pour tout le temps qu’elle avait passé dans sa bouteille, après les cinq premières décennies on finissait par apprendre à attendre ! Mais l’asiatique perdait ce trait de caractère à mesure qu’elle passait du temps sur terre. Cependant la blonde lui plaisait bien et puis il y avait le travail avant tout ! Elle se pencha donc encore plus sur le bureau pour voir ce que la bibliothécaire faisait et cette dernière zieutait avec intérêt les gâteaux que Key venait de lui proposer. Qui ne l’aurait pas fait en même temps ! Des donuts ! Qui pouvait dire non à ces petites bouchées de paradis, ces fruits de l’Eden ?! Impossible d’y résister, mais le chocolat ne semblait pas être ce qui intéressait la blonde. Le rose, évidement qu’elle pouvait l’avoir. Kennedy le lui attrapa et le lui tendit avec un grand plaisir. Tous ceux qui aimait la nourriture étaient appréciés de l’asiatique, bien que cela soit un élément trivial pour baser ses sentiments sur une personne. Cependant c’était une méthode comme une autre !

« Ils sont délicieux tu vas voir ! Ce subtil goût de fruits rouges à la crème, un mélange de framboise et de fraise et une pointe de groseille et puis tous ces sprinkles sucrés juste ce qu’il faut ! C’est un feu d’artifice dans la bouche ! Moi j’adore ! »

Kennedy avait les yeux brillants en disant tout cela et salivait littéralement et sans un minimum de self-control elle aurait croqué elle-même dans le beignet rond. Elle se retint pourtant, histoire d’avoir ses informations sur la cuisine italienne avant de se mettre la jolie blondinette à dos ! Elle aussi était à croquer avec sa bouille ronde qui lui faisait penser à une pêche bien juteuse qui aurait pris le soleil. Elle la suivi ensuite dans le dédale des étagères se demandant comment on pouvait ne pas se perdre là-dedans. Le génie avait vécu pendant des siècles à l’intérieur d’un espace si petit que tout lui paraissait immense et elle se perdait régulièrement en ville. Mais ce n’était pas un mal, cela lui permettait souvent de découvrir de nouveau mets à se mettre sous la dent !

« Tu t’y connais oti en cuisine italienne ? Par quoi je devrais commencer à ton avis ? Parce que je connais les pâtes mais il doit y avoir des spécialités ! Tu veux aller au restaurant avec moi ?! »

Tant pis pour Nathalia, encore qu’elle pourrait venir aussi bien sûr. Plus on était de fou et plus on riait comme le disait les Hommes. Et cette fille lui paraissait très sympathique et elle l’aidait, lui offrir un repas en échange ne serait pas grand-chose. Et surtout lui donnerait une occasion de parler avec elle et de lui faire formuler un souhait. Key ne perdait pas le sens de ses priorités même si la nourriture la distrayait bien facilement.

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Avec un sourire radieux, Alicia croqua dans le beignet rose avec des décorations de toutes les couleurs. Sa cliente avait raison ! C’était moelleux sous la dent avec un subtil arôme de fraise, vraiment délicieux !! Heureusement pour elle que son père ne la voyait pas à ce moment là ! Qu’aurait il dit s’il l’avait vu en train de déguster un donnut offert par une inconnue, pendant son travail et à cette heure ci de la journée ?! Que sa gourmandise et son manque de méfiance l’emporteront surement un jour. Mais ce jour n’étant pas encore venu, la blondinette chassa l’image de son père de sa tête et se concentra sur le dédale de la bibliothèque, direction la cuisine italienne. Une fois arrivées au niveau du bon étalage, sans s’être perdues, Alicia commença à rechercher les volumes qu’elle avait notés sur son carnet quand la brune aux yeux en forme d’amande lui demanda ce qu’elle lui recommandait.

« Euh…. Les risottos et les recettes à base de parmesan sont plutôt bonnes et pas très compliquées à réaliser ! » Lui répondit elle.

C’était bien sur un mensonge. Elle venait de lui réciter le seul plat italien qu’elle avait pu manger avant qu’on ne la ramène dans le monde des fées. La vérité était qu’Alicia n’était pas une grande cuisinière, loin de la même. Le peu de fois où elle avait tenté de faire un menu un peu élaboré, elle s’était trompée dans les quantités, avait confondu les différentes épices, et la cerise sur le gâteau, elle avait failli mettre le feu à son appartement en oubliant de sortir le plat du four. Une vraie catastrophe ! Elle en rougissait de honte en se souvenant de l’arrivée de sa voisine, alertée par l’odeur de brulé et la fumée qui s’échappait de chez elle. Les joues toujours en feu, la jeune fille écarquilla les yeux quand l’asiatique lui fit une étrange proposition. En effet, celle-ci l’invitait à déjeuner. Sans réfléchir, Alicia répondit :

« Si ça ne vous dérange pas d’attendre ma pause déjeuner, ça sera avec plaisir ! Je finis mon service à midi. On se retrouve à l’entrée de la bibliothèque ? »

Sur ces paroles, elle laissa l’asiatique étudier les livres qu’elle lui avait sélectionné et retourna en direction de son bureau, un grand sourire aux lèvres. C’était peut être imprudent de sa part mais tant pis, elle ne voulait pas rater la chance de se faire une nouvelle amie. Et son père pourrait râler autant qu’il le voudrait, quand la fée avait une idée en tête impossible de l’en faire démordre ! Perdue dans des pensées joyeuses, elle se trompa de chemin et mis quinze minutes de plus pour retrouver son bureau. Elle se réinstalla, remis ses fausses lunettes et se replongea dans son livre de contes, en souhaitant que l’heure de sa pause arrive le plus vite possible. Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait restée à papoter avec l’asiatique, en évitant évidemment les conseils sur les recettes ratées d’Alicia.

Kennedy avait bien noté le nom de risotto et celui de parmesan dans un coin de sa tête pour les chercher ensuite dans les livres. La petite blonde avait l’air de connaître son affaire et puisqu’elle aimait les donuts, elle devait posséder un gout certain pour la cuisine. Cela ne faisait en tout cas aucun doute dans l’esprit du génie. Cette dernière sauta de joie que la bibliothécaire accepte son invitation à déjeuner, c’était parfait, elle n’aurait pas à s’y rendre seule ou avec sa maitresse et elle pourrait continuer de parler nourriture avec sa nouvelle amie. Attendre midi serait une véritable torture, car l’asiatique commençait à avoir faim, très faim même alors que de délicieux beignets dégoulinants de sucre l’attendaient encore dans leur boite pour patienter jusqu’au restaurant. « D’accord je t’attends ! » Déclara Key sur un ton joyeux et puis elle lui fit des signes de main avant de regarder les livres que la jeune femme lui avait sorti.

Toutes les couvertures étaient plus appétissantes les unes que les autres et la coréenne s’installa par terre et ouvrit sa boite de pâtisserie pour dévorer un donut en trois boucher. Elle prit ensuite son bloc note et ouvrit les différents livres pour prendre des notes devenant soudainement très professionnelle. Son métier la passionnait. Kennedy l’avait trouvé par hasard et avec un coup de pouce de Nathalia elle s’était fait engager au journal en tant que critique gastronomique. Et désormais on lui donnait de l’argent pour aller se remplir le ventre à foison, il n’y avait pas de meilleur choix dans la vie, c’était un rêve, un conte de fée presque pour elle qui avait été prisonnière et soumise si longtemps à la volonté des autres. Quand enfin la belle eut pris toutes les informations nécessaire pour son article elle se rendit compte qu’elle était restée là bien plus longtemps qu’elle ne l’avait initialement prévu. Tous les beignets y étaient passés mais il était bientôt midi et donc l’heure de retrouver la jeune demoiselle de l’accueil pour aller se remplir l’estomac en sa compagnie. Kennedy se releva et rangea tant bien que mal son bazar avant de tenter de retrouver l’entrée. Elle se perdit au moins deux avant de demandé sa route à un papi qui dut se dire que la jeune femme n’était pas bien fufute. Mais l’important fut qu’elle retrouva la blondinette se qui la fit bondir de joie.

« A table !!! » Cria-t-elle toute contente de filer en bonne compagnie dans un des restaurants les mieux quottés de la ville pour une dégustation gratuite. Key espérait que la réceptionniste serait aussi très heureuse. Qui ne le serait pas ! Se faire offrir à manger, restait une grande preuve d’amitié dans de nombreuse culture, partager le pain, le vin, ce genre de chose. Rien que d’y penser, le génie saliva de plus belle. Bientôt il faudrait éponger le sol, si les demoiselles ne se rendaient pas vite au restaurant. « Tu es prête ?! » Fit-elle sur le même entrain et lui tendant la main pour guider le chemin.

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Alicia eut du mal à se concentrer sur sa recherche de fées dans les livres de contes. En effet, elle fut interrompu plusieurs fois : par sa chef qui lui demanda si elle avait fini tout le travail qu’elle lui avait confié au début de son service, une de ses collègues qui lui donna de nouveaux livres à enregistrer dans la banque de données, à étiqueter et à ranger par la suite, et enfin par plusieurs clients qui, comme elle, avaient du mal à retrouver leur chemin dans ce labyrinthe ancien.
« Décidément, on devrait donner des cartes de repères à l’entrée de la bibliothèque ! » se dit la blondinette en se réinstallant à son bureau après une énième interruption.

Elle rouvrit son livre et essaya de prendre un air renfrogné, histoire d’éloigner des clients qui voudraient à nouveau la déranger. Si elle se permettait une attitude pareille, c’est parce qu’elle savait que sa collègue était dans les parages et que les lecteurs iraient pour le coup s’adresser à une bibliothécaire souriante plutôt qu’à une blonde à la moue boudeuse. C’était également une façon comme une autre pour la fée de prendre sa revanche sur celle qui lui avait donné du travail en plus. Alicia essaya de se concentrer sur un nouveau conte, dans lequel une seule fée pouvant prendre l’apparence d’une vieille dame ou bien l’apparence d’une noble, lançait des sorts sur des jeunes damoiselles qui lui rendaient un service. Si la jeune fille avait un cœur pur et que ses intentions étaient nobles, elle faisait en sorte que des pierres précieuses et des perles tombent de sa bouche. Au contraire, si la jeune fille ne rendait service que par intérêts, c’était alors des serpents et des crapauds qui tombaient.

« C’est quand même pas pratique si quelque chose sortait de ma bouche dès que j’ai envie de parler. Je ne connais aucune fée qui a ce pouvoir la et heureusement sinon ça peut être vite la pagaille… mais peut être a-t-elle existé ! Il faudrait que je demande à papa à l’occasion… »

Elle n’eut pas le temps d’être mélancolique que sa conversation mentale se finit sur un gargouilli estomacal digne d’un ogre. Il était en effet presque midi et Alicia commençait à avoir faim. Elle rangea tranquillement ses affaires, pris son sac et attendit avec impatience l’asiatique, qui arriva avec un grand sourire et lui tendit la main. La blondinette la prit sans hésiter et se laissa guider par la brune à travers les ruelles, tout en oubliant de mémoriser le trajet qu’elles étaient en train de parcourir. Elle était tellement contente de pouvoir discuter avec quelqu’un d’aussi sympathique ! Elle avait aussi beaucoup de questions à lui poser mais elle ne savait pas par où commencer. Elle hésita entre plusieurs questions puis, ayant trouvé une qui lui convenait, elle inspira un grand coup et se lança.

« Si ce n’est pas indiscret, tu recherches des recettes pour tes plats personnels ou bien tu tiens un restaurant ? Ou bien peut être organises-tu un buffet pour un mariage italien ? »

Et oui, l’imagination d’Alicia pouvait aller loin, même trop parfois !

Kennedy fut ravi de constater que la petite blonde acceptait la main qu’elle lui avait tendue. Elles purent ainsi se mettre en route tranquillement bien que le génie afficha un immense sourire qui aurait pu faire de la concurrence au soleil en personne. Par chance le quartier italien n’était pas loin et le plus dur fut de trouver le bon restaurant, la demoiselle regardait donc attentivement les devantures et observait également les clients déjà attablés et surtout leurs assiettes, car il n’y avait pas grand-chose d’autre qui intéressait la coréenne depuis qu’elle avait obtenu sa liberté. En même temps il y avait tellement de gouts, de saveurs à découvrir et à aimer. Cela n’avait pas de prix pour quelqu’un qui n’avait pas eu besoin de manger pendant plusieurs siècles ! Elle repéra enfin le bon endroit quand sa compagne l’interrompit pour faire preuve de curiosité. Pour certain c’était un vilain défaut, mais Key ne voyait pas les choses sous cet angle. Après tout elle-même, plus elle en savait sur autrui plus elle était à même de les piéger pour leur faire souhaiter n’importe quoi !

« Pas du tout ! Je suis critique gastronomique pour le Bay Mirror. Et là nous allons tester cet endroit. Mais pour savoir si c’était bon il fallait bien que je me renseigne un minimum, parce que je n’ai jamais eu l’occasion de goûter à la cuisine traditionnelle ! » Répondit-elle fièrement en bombant la poitrine avec un sourire. L’asiatique se trouvait particulièrement bien lotie avec son emploi et le mettait tout en haut de la pyramide. La nourriture c’était la vie et sans elle les gens ne sauraient pas où aller pour se restaurer. Quel monde terrible cela deviendrait-il sans son aide précieuse ! Le serveur les interpella pour les placer et en donnant son nom, il sut qu’elle venait pour le journal et les plaça en terrasse pour profiter du beau temps. Il leur servi également un vin italien pour l’apéritif et des gâteaux. « J’adore être traitée comme une reine pas toi ? Et au fait c’est quoi le nom de ton métier ? » Elle fit une moue amusée. Il y avait encore pas mal de chose que l’être magique ignorait à propos du monde humain, et Nathalia, ne lui apprenait forcément tout ce qu’elle souhaitait. Elle avait sa vie, bien chargée d’ailleurs. On leur apporta également la carte et Kennedy sorti son bloc-note pour voir ce qu’elle reconnaissait, ce qui n’était pas facile car l’ensemble était écrit en italien. Au moins ils poussaient les choses jusqu’au bout !

« Oh lala je ne comprends rien du tout ! » Fit l’asiatique en grimaçant et en tournant la carte dans l’autre sens. Elle qui comprenait pourtant le coréen, le japonais et l’anglais, là elle était dépassée ! Cependant la demoiselle devait bien reconnaître que c’était marrant, elle pourrait commander au hasard et avoir des surprises. Elle releva les yeux pour déterminé si la blonde s’en sortait mieux. « Au fait, je ne t’ai même pas demandé ton prénom. Moi c’est Kennedy comme le président, parce que ma mère était fan et elle allait tous les ans sur sa tombe. »

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» Heroes - Time Of Apocalypse ¤
» Time To Escape » PV Casilda ¤ Terminé

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